• Nom :Kyara Koronach


• Espèce :Licorne


• Races :On pensera à un fell, mêlé à de l'akhal téké, même si les origines de cette jument sont plutôt vagues.


• Age :6 ans


• Groupe :Solitaire


• Rang :Messagère ? (Elle pourra ainsi faire l'aller-retour entre les deux groupes de chevaux si le besoin s'en fait ressentir, et pourra également trouver tout membre du troupeau pour les informer d'un message urgent/important)


• Pouvoir :Pouvoir des brumes : elle peut invoquer un épais brouillard et se dissimuler à l'intérieur, se rendant invisible aux yeux des autres. Pouvoir défensif, sur une zone de taille moyenne, avec un limite de temps d'une demi heure. (chercher un cheval dans un brouillard, au bout de 5 minutes on en a déjà marre...Alors allez tenir une demi heure là dedans ! Elle se sera déjà barré entre temps). Vous pouvez vous perdre dans le brouillard, mais ça, ce sera votre faute, à vous et à votre sens de orientation o/

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©Colo : Kata 2012

J’ai envie de dire que finalement… Tu es quelqu’un d’adorable, d’attachant. Tu as toujours soif de nouvelles rencontres et tu t’entends avec tout le monde. Mais pourquoi s’entendre avec tout le monde ? Parce que tu as peur du regard des gens, ma jeune Kyara. Tu veux que tout le monde t’apprécie, tout le temps, tu veux être celle que l’on aime, que l’on ne trahira jamais et à qui on sera loyal. Pourquoi, d’où te viens tout ça ? Je le raconterais plus tard, nous avons tout notre temps. Que dire ? Tu as, malgré cette douceur et ce besoin de plaire à tout le monde, un sacré caractère. Têtue comme une mule, tu ne lâchera jamais rien et tu reste campée sur tes positions. Loin d’être naïve, tu réfléchis, peut être un peu trop. Rusée, tu n’hésite pas à jouer avec les mots quand il le faut. Et si il y a une chose dont tu as horreur, c’est de briser les promesses. Voyez vous, si vous lui faîtes un jour une promesse, prenez garde à toujours la respecter, car elle en fera toujours de même avec vous. Brisez une promesse, vous la perdez à tout jamais, alos qu’elle peut être un atout utile dans votre main. Egalement joueuse, elle ne se privera jamais de vous taquiner ou de vous faire tourner en bourrique, mais toujours avec un fond gentil. Fondamentalement combattive, ne croyiez pas que vous la battrez si vous la défiez, ne serait-ce que pour un pari. Elle hait perdre et est très mauvaise joueuse, tant qu’elle aura une chance de gagner elle l’utilisera, grillant au passage ses jockers si elle en a.
Légèrement gamine et rêveuse, finalement, vous le voyiez, c’est une bonne jument qui saura vous remontez le moral si vous en avez besoin et qui sera toujours fidèle à ce qu’elle dit, et toujours loyale envers ses amis. Elle ne craindra cependant pas de vous abandonner si vous décidez par je ne sais quoi de retournez votre cape et de la prendre pour votre ennemie, ce qu’elle ne sera jamais, car foncièrement peu rancunière. Toutefois, faites attention à elle, c’est une licorne sensible, et même si vous ne voyiez pas ses larmes, il est facile de lire ses sentiments dans ses yeux couleur océan.

Alors, comment es-tu ma belle ? Jument de petite taille, au courbes fines et élégantes. Une silhouette mince tout en ne l’étant pas suffisament pour être trop fragile, des membres solides et le pied sûr. Une crinière foisonnante, douce et légèrement ondulée, d’une couleur grise foncée, presque noire. Au contours de l’œil, une tache noire qui tire vers les naseaux. Des yeux, d’ailleurs, d’un bleu étrange, mêlant plusieurs nuances de bleu roi, sans pupille, qui te donne un regard dérangeant mais sublime d’une certaine façon. Sur le bout de tes oreilles, un peu de ce bleu roi que l’on retrouve dans tes yeux, qui se finit en de jolis motifs floraux. Sur ton postérieur, de même, une balzane haute, peut être trop, qui te dévore la moitié de la cuisse et qui se termine dans des motifs floraux. Ah, mais revenons à ce qui te différence des pégases et des simples chevaux ; ta corne. Longue, droite, non torsadée et tout à fait lisse, pointue, forte et puissante, d’une couleur bleu foncé/grise foncé à la base tirant vers le bleu roi clair à l’extrémité. Ais-je oublié quelque chose ? Oui, cette tache sur le bout de ton museau, qui s’étend sur la moitié de tes naseaux avant de s’arrêter de façon douce. Je pense avoir fait le tour ? Oui. Mais tu vois, finalement, ma chérie, ton gabarit, ton corps, te permet de remplir à nouveau ton rôle. D’un air doux, et fragile, tel un ange tombé du ciel, on ne t’attaque pas, on ne te juge pas dangereuse et tu peux porter tes messages grâce à ton endurance fournit par ta silhouette équilibrée. Mais quelque chose en toi te donne cet air, cette aura plutôt, d’un ange doux qui n’attends que le bon moment avant de déployer ses ailes de lumière pour s’envoler plus haut encore que les pégases, rejoindre Gaalad là haut. Mais non, ne songeons pas à ton départ ma douce, tu as encore tellement de choses à vivre, à découvrir.

Une vie rythmé par le martèlement des sabots sur le sol. Seule, toujours seule. Parfois, une colombe pour m’accompagner dans mon périple, souvent, des corbeaux. 5 ans d’errance, sans attache aucune. Des amis, certes, dispersés aux quatres de vents, mais aucun port dancrage suceptible d’aiguiser mon envie de rester. Rien, rien n’aurait pu me retenir. Fuir, toujours, fuir encore. Fuir cette ombre grandissante qui avait voulu s’emparer de mon cœur aussi clair que du diamant. Fuir cette personne qui m’avait pris ma vie, mon enfance, ma jeunesse. L’affronter, oui, j’y avais pensé. Combien de fois y ais-je pensé ? Combien de fois ais-je voulu faire demi tour car mon âme criait ‘vengeance’ ? Mais combien de fois ais-je renoncé, car malgré mes pulsions vengeresse, je me savais pas de taille ? Toutes ces fois, tellement équivalentes.. Et moi, lancée sur les routes, sans fin de voyage, sans destination précise. Regarde moi, ô voleur de bonheur. Regarde comme celle à qui tu as fait du mal est réduite. Regarde comme tu m’a blessée bien plus profondément que ce que tu ne pensais. Rien ne me ferait faire demi tour, je ne veux pas te revoir, tu es devenu Hadès et moi Perséphone. Mais au contraire de l’histoire, ma mère put entendre mon cri quand tu tenta de m’enlever, et elle te fit face. Elle perdit, et moi, fut contrainte à fuir. Mes yeux se ferment un instant, fort, très fort. Jje ne veux plus penser à ça. Pourquoi, pourquoi est-ce que je te crains encore ? 5 ans ont passés, mais je te crois encore sur mes traces. Je veux te croire encore sur mes traces. Sinon, à quoi rimerait toute cette vie de fuite ? Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. Parfois, ton ombre. Je la sens survoler mon cœur durant certaines nuits. N’est-ce pas cela ? Entrer dans mon rêve et y insuffler une part d’obscurité, pour m’effrayer ? Pour me rappeler ton existence ?
Mes yeux s’ouvrent à nouveau. Un coup d’œil vers le ciel bleu et clair, tandis que mes membres continuent leur course éffrénées. La luminosité descends peu à peu, mon cœur bat à 100 à l’heure. Il est pour moi temps de m’arrêter, pour me reposer. Mais dis moi, vas-tu me laisser tranquille ? Cela fait bien des nuits que tu ne m’as pas rendue visite..Je ralenti, doucement, pour ne pas me froisser un muscle trop échauffé. A l’arrêt, je regarde autour de moi. Le lieu semble abandonné de toute vie. Tant mieux, je ne serais pas dérangée. Je m’avance en direction d’un bruit ; de l’eau qui coule. Un ruisseau, dont le fond est visible, coule, serpentueux, à quelques pas de moi. L’herbe aux alentours n’est pas d’une couleur exceptionnel, mais cela suffira. Je me ravitaille un eu, reprenant doucement des forces, et me laisse tomber, là, comme ça, au bout de plusieurs minutes, pour enfin laisser Morphée me prendre dans ses bras de plus en plus pressants. Jamais l’air ne m’avait parut aussi froid que ce soir là. Mes yeux se ferment presque tout seuls, et je sais que ce sommeil sera lourd. Après tout, combien de nuits blanches ais-je fait ? Beaucoup trop.

Rapidement tout devient noir. Un sommeil comme je les vis quand tu n’es pas là. Reposant, calme. Mais ais-je parlé trop vite ? Dans mon esprit se forme des images qui me sont que trop familières. Ton ombre, à contrejour, tel que je t’ai vu pour la première fois. Tes longues ailes d’un noir plus obscur que la nuit sans étoiles repliés contre ton corps dont on devine facilement la puissance. Je vois d’un point de vu extérieur, tel une spectatrice dans ma propre histoire. Sur les trains de mon visage, je ne vois aucune peur, à ce moment là, tu ne m’insufflais que de la sympathie, comme toute personne que je rencontrais en ce temps là. Et puis, lentement, sur mon visage, mes traits deviennent différents. Je ne les entends pas, mais je sais que tu parles, d’une voix glaciale. Je sais tes propos profondément sadiques. Même si je ne les entends pas, je les connais, je m’en rappelle que trop bien. Tu t’avance vers moi. Là, maintenant, je devrais voir ton visage, mais ta silhouete est toujours aussi obscure. Comme si tu me cachais volontairement ton visage, que j’ai oublié il y a si longtemps. Je me vois, yearling à peine, me relever et partir au grand galop, fuyant la sourde menace que tu représentais. Ahah. Mais je sais que tu vas me rattraper. Quel chance avais-je de réussir à t’échapper ? Mon pouvoir n’était même pas encore né. Je vois ta présence me rattraper petit à petit. Tu ne forces pas l’allure. Pourquoi le ferais-tu ? Tu te sais bienplus rapide que la pouliche que tu souhaite t’accaparer. Je me revois, désespérée, lancer un appel au secour à ma mère, qui surgit, à contre sens de moi, chargeant littéralement, sa double corne en avant. Je veux partir, là, maintenant. Me réveiller. Je ne veux pas revivre ça. Pourtant je me vois m’arrêter et me retourner tandis que le combat s’engage. Fuis ! Bon sang, mais FUIS ! Idiote, idiote idiote ! Je me maudis intérieurement. Je me débat contre moi-même pour me réveiller. Je ne peux pas. Ah ! Maudit sois-tu ! Je te sens, je sens ton âme en moi, qui rigole de la scène, car tu la vois tout comme moi. Et puis, dans mon cauchemar, tu apparais. Ton vrai toi. Pas ce personnage qui agit dans mes souvenirs. Mais pourtant, tu brouilles ton image, et je sais ça volontaire. De quoi as-tu peur ? Que manigances-tu ? Tu es au-delà du combat acharné entre pégase et licorne. Tu n’observes pas ce qui se déroule, tu m’observe. Et je me sens bien là, comme si mon corps s’étaient transporté dans le passé. Mon regard se pose sur le tien, même si je ne l’aperçois pas. Tu n’es qu’un cheval sans visage, à la robe que je sais fausse car truquée. Un cri. Ma mère. Mon regard se repose sur le carnage. Je la vois, gisant au sol, épuisée, blessée. Et toi… T’a-t-elle au moins touchée ? Je n’en sais rien. Tu t’approches. Et, avec une délicatesse macabre, je te vois t’amuser à broyer ses os, te cabant à demi avant de te laisser retomber de tout ton poids sur elle. Elle s’empêche de hurler à nouveau. Et puis, Allez savoir pourquoi, je me vois déguerpir, car je la sais perdue. Le mâle ne s’en rends pas compte. Il s’amuse, il joue avec sa proie, comme un chat avec une souris. Il sait qu’il a gagné, il la fait souffrir et agoniser. A partir de maintenant, je ne suis plus dans mes souvenirs, mais dans les siens. Mais je les connais aussi,autant que si c’était les miens. Puis-je, ne serait-ce que me réveiller ? Et tandis que la scène se déroule, où il s’amuse à infliger à la douce licorne de multiples tortures, la vilhouette brouillée s’avance vers moi. Je reste totalement immobile.Il ne peut me faire du mal dans mes rêves. Je devine un sourire sur son visage sans traits. Il s’avance lentement, contournant les deux personnages centraux et je ne décroche pas mon regard de lui. Je suis froide, impassible. Il continue à s’avancer et en un éclair il est en face de moi, à quelques centimètres. Je recule, sous la surprise. Il semble rire en silence. Et puis, sa voix, telle qu’autre fois résonne :

« Toujours aussi belle, ma Kyara. Surtout endormie.. »

Un sourire plus que sadique se dessine lentement sur son visage. La peur, la panique me prend. Endormie ? Comment peut-il me voir ? Comment ? Soudain un éclair de lumière jailli à travers le ciel de mes souvenirs. L’aube est enfin là. Elle me sauve. Car, toujours, dans mes rêves le soleil était absent du ciel, différençant songe et réalité. Un rire s’échappe de ses lèvres.

J’ouvre brutalement les yeux. Je me relève en catastrophe, manquant de tomber, la tête encore envahie par les images. Ma vision de se brouiller, je n’ai plus aucun point de repère. Je ne m’écroule par chance pas. Quand tout s’éclaircit, j’observe autour de moi, à la recherche de trace de vie, ou de sabots autres que les miens. Mais rien. Le son du rire de mon toumenteur semble me poursuivre. Pourquoi es-tu revenu ? Je me lance au grand galop, fuyant cet endroit. Comme toujours. Impossible pour moi de rester au même endroit. Tu serais capable de revenir me hanter, alors que bouger me permettrais de te fuir, encore un peu, d’éloigner ta menace. Mais je ne sais plus qui tu es au fil du temps. Ton visage a disparut de ma mémoire. Tout ce que je sais, c’est que tu es un pégase. Mais qui es-tu dis moi ? Cesse de te cacher. Ne pas savoir où tu es est peut être pire que de savoir. Et ma vie d’errance reprend son cours habituel, à te fuir, encore et toujours.

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