Forum Rpg équin & fantastique - Inscrivez vous !
 
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Snow, a little Wind, Snow. Again.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dixiie
Rejeton
Dixiie


Messages : 14
Date d'inscription : 13/11/2012

Les gênes
Espèce :: Pégase
Race :: Ibérique x Trait
Pouvoir :: Ses plumes se transforment en sortes de petits poignards très tranchant.

Snow, a little Wind, Snow. Again. Empty
MessageSujet: Snow, a little Wind, Snow. Again.   Snow, a little Wind, Snow. Again. Icon_minitimeDim 9 Déc - 16:59

« Snow. Wind. Snow. »
____________________________
Dixiie, elle est gentille , et toi ?
__________

Une paire d'oreilles aux poils crème se dresse et écoute. Elle écoute le silence, la neige qui tombe à gros flocons épais, qui capture le moindre bruit. Le son d'un pas qui écrase la neige retentit. Les deux oreilles pivotent et la tête qui y est reliée observe. Ce n'est qu'une des licornes de la harde.
Dixiie veille, comme à son habitude. Elle ne voit pas les étoiles, ni la lune, mais la neige est brillante dans l'obscurité. Elle étire une de ses jambes et décide de bouger, en sentant la neige se coller à ses longs fanons. Une volute de buée se forme à chacune de ses respirations. Elle dresse l'encolure et déploie ses ailes. Dans la foulée, une multitude de plumes à la couleur fantomatique s'étend et la jument prend un trot léger. Elle se créé un peu de lumière et fait le tour de son groupe. La plupart des chevaux dorment, serrés entre eux pour se protéger du froid. Certains son éveillés et la regardent passer, mais c'est habituel. La Veilleuse va se mettre à l'opposé et guette à nouveau. Elle ne dort plus beaucoup, cela fait longtemps qu'elle a oublié comment on faisait. Parfois, elle dormait pendant cinq heures, mais généralement; trois heures étaient le maximum pour une journée.

Lorsque le jour pointe, la neige s'est calmée. Une nouvelle couche épaisse recouvre celle de la veille et tout semble étouffé sous le long manteau blanc. Elle attend qu'une bonne part de ses congénères ce soient extirpés des bras de Morphée et elle s'éloigne du groupe. Une furieuse envie de voler lui chatouillait le dos, mais son ventre criait tellement famine qu'elle jugea préférable de répondre en premier à celui-ci. Un coup de sabot bien placé, un peu de patience et une herbe jaunie pointe de la neige. Dixiie attrape les brins d'herbe du bout des lèvres et se contente du goût fade de ces derniers. Elle trouvera peut-être mieux ailleurs. Un dernier coup d'oeuil sur la harde, cherchant un quelconque signe qui l'empêcherait de partir, et la jument s'éloigne un peu plus. Elle prend le trot, le galop et après avoir bien fait voler la neige, elle prend appui sur ses quatre membres une fraction de seconde et bondit en l'air. Ses drôles d'ailes s'ouvrent en grand et elle laisse le vent se loger au creux de ses plumes. Elle aime cette sensation de liberté, qui lui ôte toute notion de responsabilité, tous les ennuis que lui donne sa double personnalité. Elle se laisse porter, ivre d'altitude et de vitesse. Son épais pelage lui offre une protection suffisante au froid, mais elle ne va pas plus haut, de crainte de geler.

Alors que la sablée amorçait une descente en douceur vers la harde, une bourrasque de vent, énorme, lui gifla le visage et se mis à la ballotter de tous les côtés. Le Vent était tellement fort et soufflait si brusquement que malgré toute sa force, Dixiie n'arrivait pas à lutter contre lui. Elle ne pouvait faire autrement que de déployer bien à plat ses ailes et de se laisser porter jusqu'à un lieu quelconque. Elle connaissait maintenant les dangers des vols au milieu des bourrasques et n'avait pas envie de risquer de perdre une aile. A force de se faire malmener de tous les côtés, la grande jument se retrouva vers les plateaux. Elle percuta de plein fouet une congère de neige et cette dernière éclata sous son poids. Dixiie réussit à trouver un plateau assez penché, mais sa brusque arrivée l'empêcha de se réceptionner convenablement et elle glissa dans la poudreuse fraîche. Dos à la pente, une peur-panique vieille comme le monde attrapa la jument à la gorge. Un long hennissement de terreur sortit de sa gorge, et un autre pan de neige se brisa, plus haut. Dixiie réussit à se retourner et à se camper ferme sur ses longs membres, mais le bloc de neige arrivait à vive allure sur elle. Elle sauta donc dans le vide, pris à nouveau son envol et lutta ferme contre l'entité. Hors de question de se trouver à nouveau dans ce genre de posture. Elle réussit à passer au dessus du déchaînement du Vent et se réfugie dans les Hauts-Plateaux. Plus de peur que de mal. Elle étend l'encolure, étend son dos et ses membres et soupire. Ses yeux noisette et ambre regardent un instant le sol, puis elle le juge suffisamment solide.

Elle contemple alors le paysage et elle le trouve magnifique. La neige recouvre son monde, comme un grand manteau blanc, plongeant Pandore dans un état second. Un fin sourire trace son visage d'un bout à l'autre et un sentiment de bien être lui arrache un soupir de bonheur. Pendant une seconde, ses deux facettes s'accordent à trouver le monde beau aujourd'hui, puis la petite partie qu'elle redoute retourne se cacher dans les profondeurs de son Esprit. Le bruit d'un autre animal se fait entendre et la jument tourne sa tête aux lacets carmins vers l'arrière. Elle ne voit personne, mais elle voue une énorme confiance à ses oreilles.

    Il y a quelqu'un ?



_______________
A bon entendeur, salut !
Revenir en haut Aller en bas
Edelweiss
Fonda'
Edelweiss


Messages : 20
Date d'inscription : 11/11/2012

Snow, a little Wind, Snow. Again. Empty
MessageSujet: Re: Snow, a little Wind, Snow. Again.   Snow, a little Wind, Snow. Again. Icon_minitimeMar 22 Jan - 21:16


« Douce, douce brise.»

Color of speech ~ #447a78
Frida by Yann Tiersen on Grooveshark
Le poids de jour. Le poids des années. Et celui des souvenirs. Des tas. Et des tas, des monticules de souvenirs. Encore et encore, qui s’amoncellent, impitoyables. Du chant sifflant du vent glacé contre sa corne, longue et fine, en passant par la caresse des herbes folles de l’été dernier. Et de l’été d’avant, puis d’encore d’avant. Et ainsi de suite. Jusqu’à sa naissance. Et même bien avant. Tant de souvenirs, tous plus précis les uns que les autres. Sans parler des visions. Il lui arrivait, ou il lui était arrivé, de marcher, calmement, comme aujourd’hui a flanc de montagne et d’être frappé de ces momentanés fragments d’avenir. Si bien qu’en passant devant ce rocher de calcaire pointu il n’aurait su dire s’il n’y avait pas vu un lézard, là juste à l’instant. Ou s’il s’agissait du passé. Ou du futur.

Saisir…L’instant. Juste une seconde éphémère, fugace, perdue dans le flux ininterrompu d’archives dont il disposait. Il aurait aimé, la saisir. Juste un instant. Un tout petit…instant. Mais déjà la mémoire et les visions s’accumulaient, se mélangeaient. Il lui fallait les trier, les classer, une à une dans un coin de son cerveau. Les archiver pour pouvoir, plus tard, puiser dans la source même de la connaissance. Oh, bien sur depuis le temps il avait apprit à se livrer, sans effort apparent à cette prouesse technique. En fait, il ne s’en rendait même plus compte. Il évoluait dans sa bulle, séparé du monde par ses pensées. Prisonnier de ses souvenirs, libéré des autres. Un prêté pour un rendu, non ?

Ses foulées fluides le mènent là haut, au sommet du monde comme il se plait à l’appeler, en toute discrétion. Un sourire ténu étire ses lèvres. L’espace d’une minute il revient au monde, effleurant sa surface du bout de sa corne. Il neige. Comme depuis des jours. Des années de souvenirs, d’hivers et de manteaux blancs lui reviennent. Il est repartit. Qui sait quand il émergera de nouveau. Peut-être demain. Ou dans une heure. Une minute. Trois ans. Peu importe. Le temps n’a plus de signification.

Ses pas indifférent le porte toujours plus haut. Le froid est vif mais son corps n’en a cure, il n’en a cure. Quoique. Une bourrasque de vent le fait vaciller. Mais ça encore, c’est habituel. Il continue sa route et-.

    Il y a quelqu'un ?


Ca, c’est moins habituel. Moins d’une minute après son immersion il est catapulté dans la réalité. Le choc est brutal, l’air glacial emplit ses poumons, gelant l’intérieur de sa trachée, ses yeux le brûlent et ses oreilles perlées de glace se plaquent sur son encolure fine. Dur retour à l’instant présent.

Ses yeux fragiles, éblouis et gênés par la neige, distinguent tant bien que mal la créature devant lui. Il s’agit d’une jument, probablement un pégase. Weiss n’avait aucun souvenir d’elle. Il suppose donc qu’elle doit appartenir à la harde adverse. Ah. Voila qui est…embêtant. Enfin, il est trop tard pour jouer la carte de la prudence et s’enfuir ; elle a manifestement très bien perçue sa présence.

Mi-nerveux, mi mal à l’aise la licorne esquisse un pas hésitant sur le côté. Visiblement la carte ‘ sociabilité ‘ manque à sa main. Mais il fera avec les moyens du bord !

~Je ne voulais pas… Déranger. Je croyais être seul. Hasarde-t-il les yeux dans le vague.

Seul comme d’habitude en fait. Une solitude rassurante à laquelle il s’était… accoutumé. Et qui lui correspondait bien en fait. Un tremblement l’agite. Depuis combien de temps traîne-t-il dehors ? Aucune idée. Il se souvient être parti le matin même, il ne neigeait plus mais le sol était couvert de poudreuse et un grand soleil matinal éclairait la vallée. Mais comment savoir si c’était ce matin là, ou il y a une semaine, deux jours, un mois ? Ou s’il s’agit d’un matin dans deux ans ? Ou peut-être même trois ? Il secoue la tête, chassant la neige de son chanfrein, peut-être essaie-t-il de chasser, par la même occasion, ses souvenirs ?

Revenir en haut Aller en bas
 

Snow, a little Wind, Snow. Again.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Gaalad's Myths :: Snow, a little Wind, Snow. Again. 29oo3dl :: Les Plateaux :: Les Hauts-Plateaux-