• Nom :Quill


• Espèce : Pégase


• Races : Un mélange, mais beaucoup d'arabe shagya


• Age : 11 ans


• Groupe : XXX2


• Rang : Dominant ? Tout au moins, je me présente :3


• Pouvoir : Quill a comme une connexion mentale avec le ciel, et peut donc prévoir a l’avance la météo qu’il fera. Il peut parfois contrôler légèrement celle-ci, mais cela reste rare, et ca le fatigue énormément.

Brusque et maladroit lorsqu’il s’agit de faire la conversation, Quill est un étalon solitaire, rongé par son passé au point d’en devenir amer et acerbe. Il ne parle pas beaucoup, préférant de loin les gestes aux mots. Il est peu courtois, abrupte et réservé, mais cela n’est pas de la méchanceté : Quill n’a jamais appris à être en société, et a par-dessus tout, une peur bleue qu’on lui vole sa liberté fraîchement retrouvée. Il a un grand sens des responsabilités et de la morale, et débite souvent des généralités et des morales, s’en servant pour faire des leçons de vies, plus pour lui-même que les autres. C’est un grand pacifiste, et préfère réfléchir avant d’agir, essayer d’éviter au maximum les conflits. Cependant, c’est un redoutable tueur, et une fois lancé, est increvable. Tuer et se défendre ne lui fait ni chaud ni froid, c’est devenu une habitude.

Quill est un étalon, un pégase, plutôt grand et musclé, de robe bai brune, avec son museau, son ventre et l'intérieur de ses jambes plus clair, par contre ses jambes sont sombres. C'est un arabe shagya, et a donc une tête légèrement typée, mais est plus grand et plus baraqué qu'un PSAr typique. Il est donc plutôt fin, mais avec du muscle. Bai-brun, c'est à dire que son pelage est marron foncé, et que ses crins sont marron très très foncé, presque noir, il a quatre balzanes hautes et une raie de mulet sombre, de la meme couleur que ses crins, qui court de sa crinière qui est longue est fournie, mais pas bouclée à sa queue, qui est effilée et plutôt courte.
Il a un peu de fanons, mais pas trop, vu qu'il est quand meme fin, et pas de barbe. Ses sabots sont gris, et son visage un peu typé, mais pas excessivement. Il a un toupet lisse, et des yeux gris clair, presque bleus. Il a aussi une pelote bordée comme celle-ci, qui ressemble à une étoile. Ses ailes sont un peu plus claires que son corps, mais monochromes.

Le début de sa vie avait été tellement plein de promesses. Mais son Idylle avait rapidement basculé en cauchemar. Elle était sa prisonnière, autant psychologiquement que mentalement, et il la garda ainsi pendant de longues années, isolée des autres, coupée de monde, dépourvue de tout, sauf de lui. Sa paralysie avait changé, son silence horrifié avait basculé. Ou l’avait-il juste enfin rendu folle ? Sa voix n’était plus, son esprit embrumé l’aimait, tellement qu’elle se faisait mal le soir quand il dormait, se griffant contre tout ce qu’elle trouvait, s’ouvrant et lui cachant, et s’en délectant, sa sanité lui ayant glissé des mains. Elle lui offrait tout ce qu’elle avait, tout ce qu’elle avait la force de lui donner, et lui prenait, prenait, prenait, la dépouillant de tout ce qui faisait d'elle un être vivant, lui volant meme son âme. Et tandis qu’elle se tuait pour lui, il commençait à se lasser, désirant un nouveau gout sur ses lèvres, celui-ci ayant été terni depuis un moment. La chose qui fit tout basculer fut le petit miraculé qui éclot quelques semaines après le début de la saison chaude, faible, trop petit, trop tôt. Elle l’ignora, n’ayant d’yeux que pour l’autre, qui, pendant un instant, hésita. Mais il ne fallut qu’une seconde. Prenant avec lui son fils, le Mauvais fuit, la laissant mourir de chagrin sur le flanc d’une colline.

Il nomma son fils Quill, parce qu’il n’avait pas d’autres idées. Pendant les premiers mois de sa vie, il était l’esclave de son géniteur, pendant que celui-ci trouvait compagnie auprès d’inconnues trop naïves ou trop désespérées pour manquer à quelqu'un lorsque le Mauvais leur racontait ses mensonges et les dupait avant de les ôter du monde. Quill le regardait, sans comprendre ce qu’il faisait. Pendant de longues années, il se tut, il observa, et a l’aube de ses trois ans, enfin il comprit. Toujours vivait-il dans l’ombre de son géniteur, qui l’utilisait lui comme toutes les autres, qui le battait jusqu'aux portes de la mort lorsque Quill le décevait, ce qui semblait arriver souvent malgré les meilleurs efforts de celui-ci. Et jamais il ne dit un mot, car il savait ce qui lui arriverait. Et même s’il détestait vivre, Quill ne voulait pas mourir, il en avait peur, il n’était pas courageux. Alors, il se tut, pendant de longues années, silencieusement perdant sa compassion pour les autres. Il n’y avait que pitié pour lui-même.

Un jour, lors d’un périple dans lequel il avait été envoyé par son père, qui ne l’obligeait plus à assister aux mensonges et tromperies, devenus tellement nombreux, Quill croisa quelqu'un qui le changea. Bien sur, il ne lui parla pas, mais ses yeux tombèrent sur une jument si belle, si miraculeuse, qu’il en eut le souffle coupé. Elle ne le vit pas, le brun maigrichon, couvert de blessures, tapi dans les buissons, qui la fixait, mais elle changea le cours de sa misérable existence. Le soir, Quill retourna auprès de son père et de ses cadavres de la journée, mais une petite flamme nouvelle fumait désormais dans sa poitrine : Il avait espoir.

Par la suite, il se prit en main, et dans le dos de son père, qui succombait de plus en plus à ses addictions, perdant le peu qu’il lui restait de raison, Quill s’entraînait, pour devenir fort, chose qu’il n’avait jamais été. Son corps étant enfin mur, sa petite carrure s’épaissit lentement, et sa force reprenait. Il se levait même la nuit lorsque le Mauvais dormait pour poursuivre son entrainement, et travaillait jusqu'à l’extinction pendant la journée.

Et le Mauvais devenu fou ne remarquait pas, ne se doutait de rien, trop imbu de ses jeux, ne réalisant même pas le soir ou Quill lui arracha la gorge et le laissa se vider de son sang sous un arbre.

Et Quill, qui avait espéré se sentir libéré par ce meurtre, s’en vit attelé. Et pendant des semaines, il ne bougea plus, ne sachant que faire de sa vie de meurtrier faible et lâche.
Puis il pensa à la petite blanche, et ne voulant plus s’enfermer dans ce mutisme et cette haine, il partit, la cherchant pour toujours.

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